Portrait d’un diplômé : Ilrick Duhamel

Portrait 2
Photo : Courtoisie

Ilrick Duhamel
Baccalauréat International, Sciences de la santé (200.ZB)
2012 à 2015

Étudiant au programme Sciences de la nature du Baccalauréat International, Ilrick Duhamel a été une personne très engagée au cours de son passage remarqué au Cégep Garneau. Il a été, entre autres, directeur général de l’entreprise-école Garneau Travail, membre du Comité organisateur du BI, participant à Cégep en spectacle et membre de l’équipe de cross-country des Élans de Garneau. Il est d’ailleurs un grand diplômé de notre institution. Par ailleurs, il a été nommé étudiant par excellence au Québec pour l’ensemble de son œuvre par l’organisme Forces AVENIR.

Récipiendaire de la prestigieuse Bourse Fernand-Seguin de l’Association des communicateurs scientifiques du Québec, nous nous sommes entretenus avec Ilrick.

Tu es un diplômé du Baccalauréat International, Sciences de la santé. Comment se sont passées tes études au Cégep Garneau?

Il y a eu quelques péripéties ! Durant ma première année, j’ai échoué deux cours que j’ai dû reprendre à l’été. À la suite de ces échecs, j’ai compris qu’il valait mieux aller poser des questions à mes professeurs que de m’entêter sur les corrigés des exercices. Au contact des professeurs, j’ai pris conscience de leurs habiletés de vulgarisation. Que ce soit à l’aide d’un langage imagé ou tout simplement d’un schéma, j’ai compris beaucoup de choses en sortant du contexte théorique. Je tiens d’ailleurs à souligner l’accessibilité des professeurs au Cégep Garneau. Que ce soit au centre d’aide ou bien à leur bureau, elles et ils ont toujours été généreux de leur temps pour m’aider à comprendre des concepts de chimie, de physique et de mathématiques. Ce changement dans ma méthode de travail m’a permis d’avoir du succès, par la suite, au niveau universitaire. Mais aussi de m’intéresser au métier de journaliste scientifique qui m’interpelle aujourd’hui.

Tu as été très impliqué durant ton passage à Garneau, tu fais partie d’ailleurs de nos grands diplômés, qu’est-ce que tu retiens de ces expériences et comment ont-elles influencé ton parcours?

J’ai décidé de m’impliquer au sein de l’entreprise-école Garneau Travail pour avoir l’opportunité de m’initier aux disciplines des sciences humaines et sociales qui sont absentes du cursus en sciences de la santé. Cela m’a permis de mieux comprendre le marketing, les communications, les ressources humaines ainsi que la gestion de projets. Adepte de vélo, les connaissances acquises par le biais de cette implication m’ont permis de mettre sur pied la Jeune COOP Roue-Libre. Quelques années plus tard, à l’université, je me suis appuyé sur ces expériences pour m’impliquer dans la conception et la commercialisation d’un cadre de vélo en bois avec l’entreprise montréalaise Sila Cycles.

Peux-tu nous parler de ton parcours depuis ta diplomation à Garneau en 2015?

J’ai d’abord complété un baccalauréat en génie industriel à l’Université Laval puis une maîtrise de recherche à Polytechnique Montréal. J’ai choisi d’étudier en génie industriel, car cette branche du génie intègre des connaissances de plusieurs disciplines des sciences humaines et sociales, notamment la gestion, l’ergonomie et l’économie. D’ailleurs, mon projet de maîtrise portait sur l’interdisciplinarité, et plus particulièrement sur l’importance des sciences sociales en ingénierie. Afin de partager mes réflexions avec la relève étudiante en génie, j’ai mis en ondes mon propre balado : Poly Disciplines. En parallèle de mes études, j’ai réalisé des stages au sein de plusieurs entreprises, notamment chez ABB et Rio Tinto. J’ai également fait partie de l’équipe de triathlon du Rouge et Or puis de cross-country et d’athlétisme des Carabins de l’Université de Montréal.

Tu as remporté le concours de la prestigieuse Bourse Fernand-Seguin de l’Association des communicateurs scientifiques du Québec, peux-tu nous en parler?

Cette bourse a pour objectif de former une relève en journalisme scientifique. La bourse permet de réaliser plusieurs stages au sein des équipes de production d’émissions scientifiques bien connues telles que : Découverte, Les Années Lumières et La semaine verte. Mais aussi de réaliser des stages au sein des équipes de rédaction du journal Le Soleil, La Presse, ainsi que des magazines Québec Science ou encore Les Débrouillards. Pour participer, il faut soumettre un reportage journalistique (audio, vidéo ou bien écrit) sur un sujet de nature scientifique. C’est un véritable tremplin pour mener une carrière dans les médias.

Quels sont tes plans pour le futur?

Je viens tout juste de terminer un stage de quatre semaines au sein de l’équipe de rédaction du journal Le Soleil à Québec. J’ai adoré! Je suis maintenant de retour à Montréal pour débuter un doctorat à Polytechnique Montréal à la session d’automne. Mon projet de recherche va porter sur les comportements écoresponsables sur les chantiers de construction. En parallèle de mes études, je vais débuter une série de stages en journalisme scientifique, notamment au sein de l’Agence Science Presse ainsi que du magazine Québec Science. Pour moi, le journalisme scientifique est un métier de rêve puisqu’il permet de conjuguer science, créativité, rigueur et habileté de communication!

Direction des communications et des relations publiques