Carole Robitaille
Je garde plusieurs beaux souvenirs de ma carrière de professeure au Cégep Garneau, mais ce que je retiens par-dessus tout, c’est le plaisir que j’ai eu à côtoyer les étudiantes et les étudiants ainsi que mes collègues. J’aimais effectuer des visites de milieux documentaires avec les étudiants et constater leur émerveillement. J’étais fière de leurs réalisations. Les réunions départementales étaient pour moi l’occasion de discuter avec des collègues passionnés. Je remercie la vie de m’avoir offert une si belle carrière.
À l’aube de la retraite, je me suis souvent dit : « Mais qu’est-ce que j’ai fait là? Ai-je pris la bonne décision? ». Ces questions ont hanté quelques nuits.
Heureusement, j’entreprends un passionnant certificat en journalisme à l’Université de Montréal. Les professeurs, anciens journalistes, nous disent qu’il s’agit du plus beau métier du monde, mais au fond de moi, pour le moment, le plus beau métier du monde, c’est d’être professeure.