Mercredi 17 juin 2020

De père en flic : du grand écran à la vraie vie!

Les Marcotte2

Comme dans le film à succès québécois, la profession de policier coule dans les veines des Marcotte. À preuve, père et fils sont tous deux à l’emploi du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ). Mais plus pour longtemps! Car, cette semaine, c’est la dernière de Carmin avant la retraite… où il entrevoit se consacrer à temps plein à son travail d’enseignant en Techniques policières au Cégep Garneau.

Mais avant de rendre son arme et son uniforme, il a souhaité renouer avec le quotidien d’un patrouilleur en compagnie de son fils Laurent, diplômé de Garneau en 2017. « C’est la première fois que le SPVQ autorise un enquêteur à faire équipe avec son fils pour une période de 7 jours. Nous avons deux quarts de jour, deux quarts de soir et un quart de nuit. Et nous répondons à toutes sortes de plaintes dans notre secteur. » S’il avoue candidement qu'un peu à l'image de la bicyclette, les rudiments de la patrouille sont difficiles à oublier, il constate avec étonnement l’ampleur de l’évolution technologique. « Mais mon plus gros constat, c’est de réaliser que mon fils est devenu un homme… et qu’il sera un excellent policier! » 

Félicitations, Carmin Marcotte, pour une brillante carrière au sein des forces de l’ordre et merci de mettre ton expertise au service de la formation de la relève au Cégep Garneau!

Le Cégep demeure fermé, mais la reprise de certaines activités est commencée!

Afin de planifier adéquatement le retour au Cégep du personnel et des étudiants, un plan de reprise progressive des activités a été élaboré. Tenant compte des directives de la santé publique et des obligations légales du Cégep, ce plan propose des phases successives de retour en fonction de la nature des tâches à accomplir et de la capacité d’accueil des locaux, assurant ainsi un milieu d’études et de travail sain et sécuritaire. Déjà, certains employés sont de retour au Cégep depuis quelques semaines pour prendre soin des lieux et exécuter des travaux de rénovation.

Le plan de reprise progressive des activités sera diffusé dans les prochaines semaines. Vos gestionnaires communiqueront avec vous pour vous informer des stratégies ciblées pour votre secteur.

Le comité de travail pour la gestion du déconfinement est composé d’Antoine Fontaine (DRM), Marc Dion (DRM), Magali Durig (DRHAC), Julie Hains (DRHAC), Hélène Aubin (DICCO) et Hélène Pelletier (DDICO).

Ryoji iwata H Dbavx A Cgg A unsplash

Portraits de retraités

Ils auraient aimé être musicien, journaliste ou orthodontiste. Rencontrer Tolstoï, s’entretenir avec Gilles Vigneault ou se réincarner en grand arbre feuillu. Remporter un prix Nobel, connaître le langage des signes ou percer les mystères de l’univers.

Si certains n’ont pas encore réalisé le rêve caressé, d’autres sont allés bien au-delà.

Voyez aujourd’hui ce que les professeurs Lyse Cossette (Mathématiques), André Desîlets (Lettres), Martine Houde (Design d'intérieur) et Marie-Thérèse Lacourse (Sciences sociales) nous ont confié.

Lyse Cossette, professeure en Mathématiques

Votre saison préférée?
L'été

Une destination voyage de rêve?
Paris-Londres que je devais visiter en juin 2020.

Un accomplissement dont vous êtes le plus fier?
Ma famille

Un rêve à réaliser ou un défi à relever?
Visiter le sud-ouest américain en VR.

Vous êtes plutôt ville ou campagne?
Ville

Quel est votre meilleur souvenir du Cégep Garneau?
Environ 35 ans à coudoyer des personnes stimulantes : tant les étudiants que le personnel (profs, cadres, professionnels, soutien, cafétéria, coop, etc.)

Lysecossette

André Desîlets, professeur de Lettres

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Un livre qui vous a marqué?
L'art d'être fragile, comment un poète peut sauver la vie, d'Alessandro D'Avenia (nous l'avons à la bibliothèque du Cégep). C'est un récit par lettres qu'un enseignant italien envoie à un illustre poète italien du 19e siècle. Le regard, la perspicacité et l'humanité de l'un comme de l'autre sont remarquables.

Un dicton ou un proverbe qui vous décrit le mieux?
Une devise plutôt : « Ça pourrait être pire ». Elle exprime mon optimisme modéré et la façon dont je suis arrivé bien souvent à passer à travers la correction de copies douloureuses.

Un autre métier que vous auriez aimé pratiquer?
Restaurateur d’œuvres d'art, pour la beauté de la chose.

La plante, l'arbre ou l'animal dans lequel vous aimeriez vous réincarner?
Je me verrais bien réincarné en arbre (parce que la forêt, ça me branche). Pour ce qui est de l'essence, en hêtre m'irait bien.

Quelle activité pourrait vous occuper des heures sans que vous n’en soyez lassé?
Continuer de découvrir et d'apprendre.

Une personne qui vous inspire?
Toutes celles qui prennent des initiatives pour améliorer le monde et la vie.

Martine Houde, professeure en Design d'intérieur

Un livre ou un film qui vous a marqué?
Sagan

Votre saison préférée?
Le début de l’automne

Une destination voyage de rêve?
Pays Scandinaves et Japon

Quelle activité pourrait vous occuper des heures sans que vous n’en soyez lassé?
Cuisiner

Un accomplissement dont vous êtes le plus fier?
Le Référentiel de symboles graphiques et architecturaux du Département de design d’intérieur.

Vous êtes plutôt ville ou campagne?
Campagne

Quel est votre meilleur souvenir du Cégep Garneau?
Les vernissages des étudiants en fin d’année

Houde Martine

Marie-Thérèse Lacourse, professeure en Sciences sociales

Lacourse Marie Therese

Votre saison préférée?
J’apprécie toutes les saisons pour les activités de plein-air qu’elles permettent, la contemplation des paysages qui sont tous différents et porteurs de poésie et de joies.

Un livre ou un film qui vous a marqué?
Plusieurs romans m’ont marquée : Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar; Viva de Patrick Deville, plus récemment Le Club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia. La série Poupée russe sur Netflix complètement déjantée entre le réel et le virtuel.

Une destination voyage de rêve?
Découverte de voyage qui m’a laissée le souffle coupé et un émerveillement qui n’a jamais été dépassé : les temples d’Angkor du royaume Khmer au Cambodge, empire qui a existé du IXe au XVe siècle. Le temple d’Angkor Wat et le temple-montagne le Bayon, que j’ai visités en 2006, ont gravé dans ma mémoire un souvenir indélébile et une profonde émotion.

Un autre métier que vous auriez aimé pratiquer?
Dans une autre vie, j’ai pratiqué le journalisme et j’aurais aimé en faire ma carrière, journalisme écrit et radiophonique.

Un accomplissement dont vous êtes le plus fier?
Deux accomplissements majeurs :

  • La rédaction de deux volumes pédagogiques pour les étudiants du collégial qui ont été diffusés et utilisés dans le réseau collégial pour des cours de sociologie dans plusieurs programmes : Famille et Société et Sociologie de la santé, chacun avec 5 éditions s’échelonnant de 1994 à 2018.
  • Une vie familiale riche et mouvementée avec 4 enfants allumés de justice sociale, amoureux d’échanges intellectuels, d’activités sportives et de plein-air.

Un rêve à réaliser ou un défi à relever?
Maintenir la santé et reprendre l’entrainement pour courir un demi-marathon.

Quel est votre meilleur souvenir du Cégep Garneau?
Tout! L’enseignement (défi de communication) et les contacts avec les étudiants, la préparation des cours (défi pédagogique et intellectuel), la participation aux comités pédagogiques du Cégep, l’organisation d’activités pour le programme de Sciences humaines depuis les tout débuts, l’implication dans la vie syndicale, les stages interculturels avec les étudiants en Bolivie, Argentine et Pérou, les responsabilités comme CD et RP, etc.

Les interrelations avec les collègues de tout âge et génération, possédant des formations disciplinaires et des intérêts variés, est une source d’inspiration et d’enrichissement constant! Ma prise de retraite survient après 40 ans d’enseignement au Cégep Garneau, mon premier contrat étant signé en août 1979. Ce fut pour moi une belle aventure dans des conditions de travail facilitantes et harmonieuses, pour la grande majorité du temps, car tous au Cégep, enseignants, professionnels et employés, nous croyons à la mission éducative et au rôle des cégeps dans la formation de citoyens et de citoyennes engagés dans leur société. Ce dont je suis très fière. Merci à mes amis et collègues du Cégep.

La fin de session 2020 vécue par les professeurs

Depuis le début de la pandémie, on a salué avec raison le travail colossal du milieu de la santé et du personnel des services essentiels pour protéger les citoyens contre le coronavirus. Ce dont on a moins parlé, c’est du tour de force réalisé par les professeurs du Cégep Garneau qui, malgré la fermeture de l’établissement, ont revu méthodes et façons de faire pour permettre aux étudiants de terminer leur session avec un enseignement de qualité. Chapeau à tous pour un défi relevé avec brio!

Quelques professeurs ont accepté de témoigner de leur expérience en répondant à nos questions. Voici ce que nous avons recueilli :

- Benoit Fortin (Benoit) – professeur de Toxicomanie à quelques 90 étudiants de 2e année pour la majorité inscrits en Techniques d’intervention en délinquance (TID); 

- Martine Plante (Martine) – professeure en Contactologie d’une vingtaine d’étudiants (12 en 4e session et 9 en 5e session) inscrits en Techniques d’orthèses visuelles;

- Julie Marcotte (Julie) – professeure en Histoire de l'art à près d'une centaine d'étudiants en 2e session de design d'intérieur et 26 étudiants du cours complémentaire « Expérimenter le collage : du fragment à l'oeuvre »

-Arianne Gagné Gauvin (Arianne) – professeure en Intervention de réinsertion sociale (92 étudiants en 4e session TID), Introduction à la criminologie (28 étudiants en 2e session TP) et 2 étudiants en stage en TID.

Capture cours a distance H20 J Marcotte

Sur une échelle de 1 à 10, à combien évaluez-vous les connaissances que vous aviez des outils d’enseignement numériques disponibles avant l’arrivée de la pandémie?

Benoit : Je dirais 7,5 sur 10, déjà une bonne base dans l’ensemble, plus avancé dans certains logiciels et néophyte dans d’autres.

Martine : 7/10

Julie : Avant la pandémie, je me débrouillais avec les outils habituellement utilisés en classe, mais sans réelle motivation ou besoin d’en explorer de nouveaux. Alors pour répondre à la question, disons 3/10.

Arianne : Mes connaissances se situaient à 5/10. J'avais déjà utilisé la plateforme Teams à l'automne 2019, mais j'étais loin d'en connaître toutes les possibilités! J'avais également eu mon baptême avec Office 365.

Quel est le principal défi que la transition de vos méthodes d’enseignement in situ à celles à distance a posé?

Benoit : L’évaluation habituellement en classe, sous forme d’examen traditionnel compte tenu que les objets d’apprentissage étaient de nature connaissance déclarative, n’ayant pas la possibilité de faire un examen sous surveillance, la créativité a été de mise!!!

Martine : Certainement de conserver la motivation des étudiants et le lien déjà créé avant la relâche.

Julie : Pour moi, ça été de trouver rapidement le format qui me semblait le plus pertinent, le fun et motivant possible à adopter pour la présentation des contenus théoriques. Inspirée par la popularité des séries sur Netflix et cie pendant le confinement, j’ai choisi de concevoir mes cours en ligne dans un format un peu similaire à une émission de télé; chaque capsule commence par une diapo introduisant le sujet du cours sur une trame musicale (différente à chaque fois !), suivi d’un enjoué « Allo ! Aujourd’hui, je te parle du…. ».

Arianne : Le principal défi aura sans aucun doute été la réorganisation de l'ensemble des cours. J'ai dû réfléchir aux moyens de transmettre la matière, vérifier la compréhension des étudiants et évaluer les acquis. J'ai dû repenser l'ensemble du cours; du contenu jusqu'aux activités pédagogiques, en passant par les évaluations. Le tout en peu de temps et avec peu d'outils et de connaissances de l'enseignement à distance.

Enregistrer une capsule vidéo, ce n'est pas comme livrer du contenu en classe. Cela demande beaucoup de préparation. Ça doit être clair et complet du premier coup parce que les étudiants ne peuvent pas poser de question immédiatement. Ça doit être court, dynamique et concret pour maintenir l'intérêt et la motivation des étudiants. Et ça doit répondre efficacement aux objectifs pédagogiques.

Avec la méconnaissance des outils technologiques et la vitesse grand V à laquelle nous avons dû nous adapter, cela a été tout un défi!

Quel outil avez-vous privilégié pour terminer la session et pourquoi?

Benoit : TEAMS/Zoom. TEAMS m’a permis de regrouper dans un seul endroit tous les éléments nécessaires à la poursuite de mon cours. Les publications servaient de messagerie; le bloc-notes à la distribution des contenus de cours, des notes de cours et des exercices formatifs et sommatifs. Un onglet dans ma page amenait les étudiants vers les tutoriels/vidéos. L’espace collaboratif m’a permis de prévoir des horaires pour des rencontres de sous-groupes. Zoom a servi pour les rencontres synchrones de grands et petits groupes.

Martine : Pour le cours de contactologie 3 que je partageais avec une collègue, nous avons choisi Moodle pour notre aisance respective avec la plateforme. De plus, c’était logique de continuer avec ce qui était déjà utilisé avant la relâche. Pour le cours de contactologie II, j’utilisais déjà OneNote avec le Bloc-Note de classe et un peu TEAMS, j’ai donc continué à faire de même.

Julie : Après avoir exploré ActivePresenter, j’ai plutôt opté pour Screencast-O-Matic qui, à mes yeux, était plus convivial pour la production de capsules vidéo. Avec cet outil, et parce que je souhaitais garder l’effet de familiarité de la classe traditionnelle, j’ai tenté de reproduire ce qu’un étudiant voit lorsqu’il /elle assiste à un cours en présentiel; la prof parlant à sa classe alors qu’elle est placée devant les images projetées sur un écran. C'est pourquoi je me suis incluse en superposition aux images, en vignette non encadrée. Je me suis beaucoup amusée avec l’utilisation d’un « fond vert » pour réaliser cet effet.

Arianne : J'ai travaillé avec TEAMS exclusivement pour plusieurs raisons. Premièrement, j'avais le souci de simplifier les choses pour les étudiants en utilisant une seule plateforme. De plus, j'avais déjà une connaissance (très de base) de cette plateforme. Considérant qu'Omnivox était lent et peu efficace au début de la reprise des cours, j'ai misé sur Facebook pour rejoindre mes étudiants et leur donner les consignes d'utiliser exclusivement la plateforme TEAMS. De plus, TEAMS donne la possibilité de travailler avec les outils de la suite Office 365, comme Forms, Sway et autres.

Qu’avez-vous découvert sur le numérique ou l’enseignement que vous intégreriez dans vos méthodes en classe?

Benoit : Je donnerais accès à plus de contenu à l’étudiant qui veut aller plus loin ou à celui qui a besoin de réviser pour mieux intégrer. Les espaces collaboratifs qui apportent de la synergie entre les étudiants seraient aussi une avenue à explorer, comme les vidéos/tutoriels.

Martine : J’ai vite réalisé que TEAMS est vraiment adapté aux besoins numériques. C’est tellement rapide et efficace. Je ne réponds presque plus aux questions par écrit. Je demande aux étudiants une capture d’écran de la question et je réponds avec une vidéo sur Screencast-O-Matic ou avec ActivePresenter. Je peux ensuite insérer la vidéo dans le clavardage sur TEAMS directement à l’étudiant un peu comme si je lui répondais en personne. Si la réponse est pertinente pour tous, je la partage avec le groupe. Au début, les étudiants avaient tendance à m’envoyer un MIO, c’était difficile pour eux de penser à utiliser TEAMS, mais une fois en ligne, certains m’ont mentionné y avoir découvert les avantages.

Julie : Plusieurs choses! Avant la pandémie, j’avais une grande réticence à demander une remise numérique des travaux. Maintenant que j’en ai expérimenté les multiples avantages, je ne crois pas revenir à des remises de travaux papier. Par contre, la correction est plus exigeante pour les yeux et nécessite donc plus de pauses. Aussi, j’ai adapté certains sommatifs; ils ont pris la forme de questionnaires. Je souhaitais qu’ils soient à la fois clairs et agréables pour l’étudiant mais efficaces à corriger. L’utilisation d’éléments simples, comme par exemple quelques couleurs ainsi que la surbrillance a, je crois, rendu les questionnaires plus conviviaux. Enfin, j’ai réalisé qu’avec le numérique, « l’interférence » de l’écriture du prof parfois difficile à lire est inexistante. Ça peut paraître moins chaleureux; la « griffe » du prof n’y est pas, mais reste que les commentaires sont plus aisés à comprendre. Pédagogiquement, selon moi, l’étudiant peut apprendre beaucoup des commentaires d'un prof sur sa copie.

Arianne : Il y a deux découvertes que je compte maintenir dans mon enseignement en classe. J'ai découvert que les capsules vidéo peuvent être utiles, comme pour bonifier les explications en lien avec un travail à réaliser ou offrir un complément de contenu sur un sujet. Dans la suite office 365, Forms est un outil génial pour faire des exercices formatifs. On peut gagner du temps en classe puisque les questionnaires peuvent s'autocorriger et on a accès aux statistiques de chacune des questions. Cela permet une rétroaction à l'élève et un retour efficace sur ce que les étudiants ont moins bien compris.

Une leçon que vous tirez de cette expérience ou un conseil que vous donneriez à un nouveau professeur qui devrait relever le même défi?

Benoit : Bien calibrer la charge des étudiants et la sienne, devoir travailler constamment devant un écran n’est pas du tout la même chose qu’en présentiel et il doit démontrer beaucoup de créativité pour réussir à garder ses étudiants motivés.

Martine : Encadrer, encadrer, encadrer !

-Liste à faire sur Moodle ou sur TEAMS, un suivi et une rétroaction régulière à chaque semaine pour ne pas les perdre;
-TEAMS pour communiquer et conserver un lien avec les étudiants;
-Des capsules théoriques de 5 minutes idéalement, un maximum de 20 minutes, des mises en application pour vérifier que c’est compris. Le reste de la théorie en lecture. Il est préférable d’avoir 3 capsules de 5 minutes qu’une seule de 15 minutes!
-Plusieurs formatifs; papier, tests Moodle, Forms ou Socrative;
-Des examens en ligne les plus concis possible;
-Périodes de questions précises hebdomadaires sur ZOOM enregistrés au bénéfice des étudiants absents. Demander d’envoyer les questions avant la rencontre pour préparer les documents nécessaires.

Julie : De se donner l’occasion, mais surtout le temps d’explorer les outils numériques, même ceux qui nous semblent peu attrayants au premier abord…

Arianne : Après la fin des cours, j'ai sondé mes étudiants pour savoir ce qu'ils ont apprécié et moins apprécié de la formule offerte. Un aspect m'a surpris. Ce sont les commentaires positifs des étudiants sur les publications que je prenais la peine de faire une à deux fois par semaine sur TEAMS. Même si je n'avais rien de particulier à leur dire, je leur parlais de l'échéancier, je leur envoyais un mot d'encouragement, je mettais en lumière un fait de l'actualité ou je leur conseillais simplement de s'accorder un moment de pause pour profiter du soleil. J'ai été très active sur la plateforme et c'est l'élément positif qui est le plus ressorti des étudiants. Ils ont eu l'impression que je ne les laissais pas tomber et que je me souciais d'eux. Ce contexte a été difficile pour nous tous, générateur d'anxiété, obligeant pour ma part la conciliation travail/famille et nécessitant beaucoup de temps dans la restructuration de la session. Il l'a été également pour les étudiants. Donc la leçon que je tire est l'importance de prendre soin de soi et de ne pas oublier ceux qui nous entourent. Ça peut faire toute la différence.

Ce n'est qu'un au revoir!

Chers collègues,

En cette fin de session historique à plusieurs titres, permettez-nous une fois de plus de saluer le courage et la résilience que vous avez tous déployés pour terminer cette année scolaire en beauté et en santé!

Un merci tout spécial à nos collaborateurs qui sont nos yeux et nos oreilles dans les différentes équipes de travail et qui prennent la plume pour partager des informations d'intérêt avec l'ensemble du personnel. Et merci à vous, distingués collègues, pour votre fidélité et votre intérêt envers notre publication.

Le Garneau Express sera de retour en août 2020...

D'ici là, nous en profiterons pour rafraîchir la grille graphique et planifier de nouveaux contenus qui répondront mieux à vos besoins et intérêts.

Vous avez des suggestions de sujets ou de chroniques que vous aimeriez soumettre? Vous aimeriez participer à la rédaction du bulletin?

Écrivez-nous à nouvelles@cegepgarneau.ca.

Sur ce, nous vous souhaitons un très bel été et de profiter pleinement de vos vacances!

L’équipe de rédaction 

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