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René Bolduc, lauréat du Prix littéraire de la Ville de Québec

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Photo : Ville de Québec

La Ville de Québec a dévoilé le 21 mars dernier le nom des cinq lauréats de son Prix littéraire. En tant que ville créative de littérature UNESCO depuis 2017, la Ville remet chaque année ces prix soulignant la vitalité littéraire et le talent d’auteurs et d’autrices de la Communauté métropolitaine de Québec.

« La lecture ouvre des horizons infinis et enrichit notre imaginaire. Elle est une porte ouverte sur un monde de découverte et nous sommes privilégiés de pouvoir profiter d'une littérature québécoise aussi foisonnante. Les lauréats du Prix littéraire sont la preuve qu'il y a du talent à Québec. Je tiens à féliciter chaleureusement tous les auteurs et autrices de s'être prêtés au jeu et merci de nous faire voyager et rêver grâce à vos plumes ! », a souligné la membre du comité exécutif responsable de la culture, Mme Catherine Vallières-Roland.

René Bolduc, lauréat dans la catégorie essai pour Travail et temps (Les Éditions Poètes de brousse, 2022)

« Le jury salue la prise de position de l’essayiste, qui interroge le culte actuel de la vitesse et de la performance en situant notre époque effrénée dans le grand continuum humain. Il a apprécié la rhétorique de l’ouvrage, rigoureuse et bien vulgarisée, où la sagesse des grands philosophes, pimentée d’anecdotes personnelles, vient éclairer notre époque. Il a été séduit par le style de l’écrivain, cette pédagogie rafraîchissante, pleine d’humour et d’humilité, qui rend la lecture particulièrement agréable. » Marie-Ève Sévigny, membre du jury, écrivaine.

Anne Guilbault, lauréate dans la catégorie littérature adulte pour L'oiseau-grenade (Leméac Éditeur, 2022)

Félicitations également à Anne Guilbault, professeure au Département de lettres, qui est lauréate dans la catégorie littérature adulte. 

« Ce beau texte nous démontre l’incompréhension d’une guerre presque sans issue au Moyen-Orient ; un récit profond où une famille syrienne menée par Assia doit quitter la ville d’Alep assiégée pour le Québec. Entre les chagrins et le chaos, comment survivre à une ville bombardée et constamment pulvérisée ? La réponse réside peut-être dans la puissance des mots et la poésie, comme dans l’anagramme arabe Alam (souffrance) et Amal (espoir). Dans ce récit, l’écriture et son pouvoir prend tout son sens : elle permet de changer le destin de tous pour pouvoir continuer à vivre dans l’espoir d’un monde meilleur. » Jean Dumont, président du jury, libraire à la Libraire Pantoute.

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